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Quels sont les avantages d’un REER ?

Un Régime enregistré d’épargne-retraite a été établi par le gouvernement afin d’aider les Canadiens à économiser en prévision de leur retraite. Les principaux avantages du REER sont les bénéfices fiscaux qu’il offre, puisque ce régime permet aux investisseurs d’alléger leur fardeau fiscal tout en permettant à leurs fonds de croître sur une base composée. Voyez-le comme vous permettant de bénéficier d’une croissance libre d’impôt non seulement sur votre investissement initial (qui serait allée, en partie, au gouvernement sous la forme de taxes) mais sur la croissance générée annuellement également. Puisqu’il n’y a pas de taxe à payer jusqu’à ce que les fonds soient retirés, à votre retraite, vous pourriez vous retrouver en tranche d’imposition inférieure à votre retraite et donc, encore moins de taxes seraient à payer par la suite.

Quelle est la limite de cotisation à un REER ? La limite de contribution annuelle correspond à 18 % du revenu, jusqu’à un maximum de 24 930 $ en 2015 et 25 370 $ en 2016, moins tout rajustement des pensions d’un régime de retraite.

Qu’est-ce qu’un revenu gagné ? Un revenu gagné consiste en votre salaire provenant d’un emploi, du revenu net d’un travailleur autonome ou d’un partenariat actif, de subventions de recherche, de redevances, d’un revenu de location (moins les dépenses), d’une pension alimentaire et d’une pension alimentaire pour enfant reçues, de cotisations d’employé au RPC ou au RRQ et de paiements au RRQ. Le revenu gagné est réduit par les pensions alimentaires et pensions alimentaires pour enfants reçues, pertes reliées au travail autonome et pertes reliées à la location d’une propriété louée.

Qui peut détenir un RER ? Quiconque déclarant ses rentrées fiscales au gouvernement canadien, ayant moins de 72 ans et ayant des droits de cotisation inutilisés peut avoir un RER.

Une idée fausse très populaire est qu’un RER est basé sur le revenu actuel d’un individu. Quelqu’un désirant cotiser à un RER en 2016 verra sa contribution être basée sur son revenu de l’année civile précédente (2015), ainsi que tout montant reporté (contributions inutilisées) qu’il pourrait avoir des années antérieures. La contribution ne sera pas basée sur ses revenus de 2016. Pour de l’information sur vos cotisations et sur ce qu’il vous reste de disponible pour votre REER, veuillez examiner votre avis de cotisation que le gouvernement vous envoie annuellement.

Quelle est la date limite pour cotiser ? Généralement, la date limite est 60 jours depuis le début de l’année civile. En 2016, la dernière journée pour cotiser à un REER était le 29 février alors que le 1er mars est la date limite en 2017. Cependant, les investisseurs peuvent cotiser toute l’année sous forme de montant forfaitaire, ou sur une base systématique, avec paiements hebdomadaires, mensuels ou trimestriels. Cette dernière stratégie autorise les investisseurs à prendre avantage de leur achats périodiques par sommes fixes, permettant d’acheter le placement de leur choix à différents moments et tarifs durant l’année, réduisant ainsi le risque d’investir au pic du marché.

Quels types d’investissements sont admissibles à titres de placements dans un REER ? Espèces, CPG, actions cotées d’échange de titres canadiens, plusieurs entreprises listées aux échanges mondiaux, fonds communs, obligations, actions cotées de certaines sociétés canadiennes non listées aux échanges canadiens, pièces d’or et d’argent, certificats et actions d’une société à capital de risque de travailleurs.

Qu’est-ce qu’un REER au profit de l’époux ou conjoint de fait ? C’est un REER qui est typiquement payé par le conjoint au revenu le plus élevé, au nom de son conjoint, afin de séparer le revenu. Son avantage est qu’il pourrait prévenir le conjoint au revenu le plus élevé d’être imposé au taux marginal le plus élevé à sa retraite. De plus, si les fonds s’avéraient nécessaires avant la retraite, le conjoint au revenu le plus faible serait imposé au taux de taxation le plus bas, tant que les fonds étaient au régime depuis un minimum de trois ans.

Comment et où puis-je m’ouvrir un REER ? Un compte peut s’acquérir dans presque toutes les banques et institutions financières, à l’aide d’un conseiller financier, un conseiller en sécurité financière, un représentant en fonds commun, un courtier ou un courtier en ligne.

Les retraits sont-ils permis avant la retraite ? Oui. Cependant, il pourrait y avoir des retenues à la source à payer, dépendant du montant et de la province de résidence. Au Québec, le taux est de 21 % jusqu’à 5 000 $, 26 % de 5 000 à 15 000 $ et de 31 % pour plus de 15 000 $. Les taux sont de 10 %, 20 % et 30 % en Ontario. Toutefois, si les fonds proviennent d’un régime de retraite et sont “verrouillés”, ils pourraient ne pas être disponibles tant que vous n’éprouviez pas de difficultés économiques.

Les fonds provenant d’un REER peuvent également être retirés pour le Régime d’encouragement à l’éducation permanente (REEP) et le régime d’accession à la propriété. Le REEP fournit un prêt sans intérêt à partir de votre REER, ou celui de votre conjoint, jusqu’à 10 000 $ annuellement (pour un maximum de 20 000 $ chaque), pour financer une formation à temps plein d’une école reconnue. Le programme doit durer minimalement trois mois consécutifs et vous devez être aux études au moins 10 heures par semaine. Le régime d’accession à la propriété permet des retraits allant jusqu’à 25 000 $ par conjoint dans le but d’acquérir une nouvelle maison (tant que vous ne possédez pas ou ne vivez pas dans une maison que vous ou votre conjoint possédez depuis une période de quatre ans). Le remboursement d’un REEP se fait en 10 ans tandis qu’il se fait en 15 ans pour le régime d’accession à la propriété.

Que se passe-t-il si j’ai trop cotisé ? Le gouvernement permet un excédent de 2 000 $ en cotisations à un RER. Tout montant excédant sera pénalisé à raison de 1 % par mois. De plus, si vous n’avez pas tiré avantage de votre contribution maximale au cours des années précédentes, vous êtes en mesure de “rattraper” toute contribution inutilisée, en tout temps, jusqu’à vos 72 ans. Encore une fois, veuillez vous référer à votre “avis de cotisation”.

À la retraite, quelles sont les options ? Avant la fin de votre 71e année de vie, un RER peut être encaissé (et entièrement imposable), ou transféré dans un FERR (fonds enregistré de revenu de retraite), ou une rente (paiements périodiques pour un nombre prédéterminé d’années). Ces deux régimes sont conçus pour vous fournir un flux de revenus provenant de vos économies, qui seront additionnés à tout revenu pré-existant, aux fins de l’impôt. Un FERR vous permet de continuer à reporter l’impôt de votre placement enregistré intact. Cependant, un retrait minimal est exigé annuellement. À 72 ans, il est de 5.4 % et il augmente graduellement à chaque année, jusqu’à 7.08 % à 81 ans, 9.55 % à 87 ans et plus de 16 % à l’âge de 93 ans.

Avertissement : À moins que les investisseurs ne gagnent plus que le taux de retrait minimal, leur portfolio commencera à diminuer. La possibilité de survivre à ses économies devient spécialement réelle pour ceux qui ont la chance d’atteindre les 90 ans. C’est pourquoi une certaine forme de “revenu garanti à vie” est logique dans le cadre de tout régime de retraite.

Quels sont les frais reliés à un REER ?

Ceci dépend du type de compte et des investissements que vous détenez. Il n’y a pas de prix d’achat pour un CPG. C’est le plus bas profil de risque disponible, puisqu’il s’agit simplement d’un prêt du consommateur à l’institution financière, où l’emprunteur accepte de payer un montant d’intérêt prédéterminé pour une période prédéterminée, avec un retour du principe du prêteur .
Les fonds communs perçoivent généralement de 0.75 % à 2.75 % annuellement en frais intégrés, pour que lorsque vous voyez un gain de 10 %, dans un compte au nom du client, ce soit toujours le montant net. Des investisseurs plaçant plus de 100 000 $ dans un seul fonds peuvent s’attendre à voir leurs frais réduits de 0.10 à 0.50 %, avec allègements possibles à 250-500-1 000 000 $. Certaines séries de fonds mutuels comprennent seulement les frais intégrés de la compagnie de gestion et la balance de frais au courtier, représentant en épargne collective et la firme qu’il représente, taux négotié avec le client (généralement aux alentours de 1 %). Un régime autogéré est également disponible et les frais peuvent être négotiés avec votre courtier (généralement aussi aux alentours de 1 % à moins que vous ne vouliez payer par opération), ou par opération si vous prenez les décisions reliées à votre investissement par vous-même. Ce régime pourrait également être accompagné de frais annuels d’environ 150 $.

Les fonds distincts (qui sont comme des fonds communs mais sous les règlements de l’industrie de l’assurance-vie) coûtent généralement un .25 % – 1.25 % additionnel en frais, en raison de leurs “garanties de capital” variant entre 75 % et 100 % au décès et à maturité.